Le service de l’avortement en Angleterre doit fournir aux femmes un service plus cohérent, dit le NHS.
Cet appel provient de l’Institut national de la santé et des soins d’excellence (NICE) – le groupe consultatif officiel du NHS – dans son premier guide sur l’avortement.
Le projet de proposition stipule que les femmes devraient se voir proposer un rendez-vous dans un délai d’une semaine et un préavis dans un délai d’une semaine.
Tous les établissements devraient également accepter les demandes spontanées plutôt que de s’attendre à ce que les femmes consultent d’abord un médecin de famille.
La NICE a déclaré que la plupart des services le faisaient, mais que certains hôpitaux attendent toujours des femmes qu’elles aient un médecin de famille, alors que les cliniques privées qui cessent de pratiquer le NHS acceptent l’auto-référence.
Tous les services devraient pouvoir offrir aux femmes la possibilité de recourir à un avortement chirurgical ou médical, et si elles ne le sont pas, elles devraient les diriger vers un service capable de le faire.
Les lignes directrices « devraient éliminer les obstacles »
Les directives reflètent également l’annonce de l’année dernière d’une modification de la règle selon laquelle les femmes qui ont subi un avortement médicamenteux a 10 semaines pourraient prendre la deuxième des deux pilules à la maison pour éviter le risque de fausse couche à leur retour.
Paul Chrisp de NICE a déclaré: « La décision d’interrompre la grossesse est un élément important de la santé reproductive pour de nombreuses femmes. Il est donc important que les prestataires offrent un soutien et des conseils cohérents. »
La professeure Lesley Regan, présidente du Royal College of Obstetricians and Gynecologists, qui a contribué à l’élaboration des lignes directrices, a ajouté qu’il devrait « aider à surmonter les obstacles importants que les femmes rencontrent ».
Clare McCarthy, du groupe de campagne Right to Life, a toutefois déclaré que cette orientation aurait pour conséquence que les femmes seraient « précipitées » par le licenciement, ce qui pourrait provoquer un « regret après un avortement ».
Les propositions seront consultées jusqu’à la fin du mois de mai.