Terri Collins, membre de la Chambre des représentants de l’Alabama (Etats-Unis) et du parti républicain, propose de criminaliser l’avortement – même dans les cas où la grossesse est due a un viol. Si une telle législation est validée, les médecins acceptant de réaliser la procédure risqueraient une lourde peine d’emprisonnement.
La bataille pour le droit à l’IVG (interruption volontaire de grossesse) se poursuit outre-Atlantique. Dans divers Etats américains, des voix anti-avortement continuent de tonitruer, à l’instar du mouvement polonais, qui avait fait couler beaucoup d’encre (sur les pancartes et dans les médias) en 2016.
En mars 2019, le Kentucky (Etats-Unis) interdisait la procédure aux femmes enceintes de plus de six semaines, soit dès le moment où l’on peut percevoir le battement cardiaque du foetus. Il en va de même dans le Mississipi. Le dernier en date? L’Alabama, dont l’une des représentantes vient de proposer une nouvelle législation: Terri Collins, membre du parti républicain, souhaite en effet rendre illégal l’avortement, et cela même dans les cas où la grossesse non désirée résulte d’un viol ou d’une relation incestueuse. Il ne sera autorisé que de façon exceptionnelle, si l’équipe médicale estime que la grossesse pourrait sérieusement mettre en péril la santé de leur patiente.
Si ce projet de loi est accepté, les experts médicaux acceptant tout de même d’assurer la procédure, risqueraient un emprisonnement pouvant aller de 10 à 99 ans.