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Aujourd'hui le Maroc – La problématique de l’avortement clandestin refait surface. Mardi 12 juin, un congrès national organisé par l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC) à Rabat a rassemblé 300 experts. Acteurs de la société civile, médecins, députés ont répondu présent. Ce qui ne fut pas le cas du Parti de la justice et du développement (PJD) qui a préféré boycotter le congrès. «L’absence de Bassima Hakkaoui n’est pas une surprise. Par contre, celle de Saâd-Eddine El Othmani m’étonne dans la mesure où il a été l’une des premières personnes à me soutenir dans ce combat», affirme Chafik Chraïbi, président de l’AMLAC. (…) Pour le président de l’AMLAC, autoriser l’avortement (sous conditions) permettra aux femmes démunies et victimes de leur ignorance d’avorter en milieu hospitalier à un coût raisonnable et sans complications. «En légalisant l’avortement au Maroc sous des conditions bien précises et délimitées, des milliers de jeunes femmes pourront être sauvées et échappées aux complications graves et à la mort», conclut-il. <a href="http://www.aujourdhui.ma/societe-details88449.html" target="_blank">Lire la suite</a></p>