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RTL info - C'était une promesse de François Hollande: faciliter l'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Pour les professionnels, il y a urgence: depuis dix ans, l'acte est dévalorisé, de nombreux centres ont fermé et les femmes ne sont pas toujours bien accueillies. Trente-sept ans après la loi Veil de janvier 1975 légalisant l'avortement, son accès reste compliqué. Si "la prise en charge de l'IVG a marqué des progrès réels" depuis la loi de 2001 — qui a notamment porté son délai légal de dix à douze semaines — les avancées "demeurent fragiles", soulignait en 2010 un rapport de l'Inspection générale des affaires sociale (Igas). "L'IVG est le parent pauvre" des actes médicaux, estime en effet Marie-Pierre Martinet, la secrétaire nationale du planning familial. "Ce n'est pas l'IVG en tant que tel qui est remis en cause, mais son accès", confirme-t-elle. Plus pessimiste, Marie-Laure Brival, chef de service obstétrique à la maternité des Lilas (93), n'hésite pas à parler de "régression" par "manque de volonté politique de faire appliquer la loi et de reconnaître l'IVG comme un acte de santé publique".Premier problème évoqué: l'IVG chirurgicale est une activité déficitaire pour les établissements de santé, conduisant certains à se désengager de cette activité et à réduire le nombre de lieux de prise en charge. (…) Car "une femme sur trois aura, dans sa vie, recours à une IVG", rappelle Nathalie Bajos: "c'est un élément courant de la vie reproductive". <a href="http://www.rtl.be/info/monde/france/885771/l-acces-a-l-ivg-que-hollande-veut-faciliter-est-aujourd-hui-complique" target="_blank">Lire la suite</a></p>