Mme Lamarre croit au contraire que les quotas de patients imposés aux
médecins dans le projet de loi 20, de même que les heures de pratique à
effectuer en milieu hospitalier, en activités médicales particulières
(AMP), feront en sorte que les médecins qui pratiquent des avortements
devront forcément en faire moins pour se conformer aux diktats de
polyvalence du ministre Barrette.
Selon elle, l’intention de M. Barrette est claire : faire obstruction à
l’accès à l’avortement. Le reste, à ses yeux, ce sont des voeux pieux et
de beaux discours.