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TV5 Monde – Au Maroc, malgré l'arrivée des islamistes au pouvoir, les militants de l’AMLAC espèrent obtenir la dépénalisation de l’avortement d’ici fin 2012. Ils organisent ce mardi 12 juin un congrès national où tous les partis politiques du royaume sont conviés à plancher sur un projet de loi. 750 à 800 avortements clandestins sont pratiqués chaque jour au Maroc. Ce sont les estimations de l'AMLAC, l’Association de lutte contre les avortements clandestins.<br />
Depuis 2008, cette association, reconnue par les autorités du royaume, milite pour une réforme du code pénal marocain qui condamne depuis 1960 les interruptions volontaires de grossesse. <span style="font-style: italic;">« Cette hypocrisie doit cesser le plus rapidement possible,</span> déclare haut et fort son président, le gynécologue Chafik Chraibi. <span style="font-style: italic;">En Tunisie où l'avortement est légal, il y en a vingt fois moins. » </span>(…) Mais le pire ce sont les avortements non-médicalisés pratiqués par des accoucheuses traditionnelles voire des herboristes. <span style="font-style: italic;">« C'est comme ça que des complications dramatiques nous arrivent à l'hôpital,</span> déplore le gynécologue. <span style="font-style: italic;">Infections graves, perforations de l'utérus, brûlures de vagins, intoxications aiguës, etc. » Résultat</span> : 13% de la mortalité maternelle au Maroc, comme dans le reste des pays africains, est due aux avortements clandestins, selon les études de l’Organisation mondiale de la santé. <a href="http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Terriennes/Dossiers/p-21937-Maroc-vers-une-depenalisation-de-l-avortement-.htm" target="_blank">Lire la suite</a></p>
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