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Quand Louis Aliot au FN explique que l'avortement est une opération "de confort", l'illégalité de la procédure contraint toujours des femmes en Thaïlande, en Argentine et même aux Etats-Unis, à avorter dans des conditions non médicalisées. Le confort de l'avortement devrait être la norme souligne Peggy Sastre, auteur de "No Sex" et "Ex utero".</p>
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"Cette étude montre clairement que si une femme est résolue à éviter une naissance, elle aura recours à l’avortement non médicalisé s’il s’agit là de sa seule option et quoi qu’en dise la loi. Tant que l’avortement non médicalisé ne sera pas reconnu comme un problème de santé publique nécessitant une attention urgente, les femmes, les familles et les communautés continueront à souffrir de ses conséquences, y compris la mort et la maladie".</p>
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La résolution des femmes à éviter une naissance, voici d'ailleurs l'un des impensés du "débat" sur l'avortement : quand une femme n'a pas envie de mettre un enfant au monde, rien ni personne ne pourra l'en empêcher, pas même la mort ou le handicap. L'avortement de "confort"<em>,</em><em> </em>c'est-à-dire voulu par la femme concernée et pratiqué dans des conditions médicales sûres comme dans un environnement social et législatif favorable n'a pas à être l'exception. Il doit bien au contraire devenir la norme – partout dans le monde. <a href="http://leplus.nouvelobs.com/contribution/504421-ivg-de-confort-dans-le-monde-entier-des-femmes-avortent-encore-sans-assistance.html" target="_blank">Lire la suite</a></p>