Bonne nouvelle : aucune grève des interruptions volontaires de grossesse (IVG) n’est à redouter. Dans un communiqué, le Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France a tenu à apaiser la polémique.
La grève des IVG n’aura pas lieu. Souvenez-vous : ce mercredi 13 mars 2019, le Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof) avait invité ses adhérents (via un mail) à se tenir « prêts à arrêter la pratique des IVG ». L’objectif de cette menace : faire entendre des revendications concernant une ré-évaluation du fond de garantie de la profession (FAPDS), jugé insuffisant par les professionnels.
La déclaration (fermement condamnée par l’Ordre des médecins et par de nombreuses associations) avait engendré une véritable levée de boucliers chez les internautes : au total, 1700 courriers ont été adressés au président du Conseil National de l’Ordre des médecins, le Dr. Bouet. La ministre de la Santé Agnès Buzyn avait elle-même dénoncé « une prise en otage des femmes » ne pouvant en « aucun cas » servir de « levier de négociation ».
« LE SYNGOF N’ARRÊTERA PAS LA PRATIQUE DES IVG »
Nouvelle péripétie : dans un communiqué publié ce jeudi 14 mars 2019, le Syngof fait machine arrière et dénonce une « fausse polémique ». « Le Syngof n’arrêtera pas la pratique des IVG, mais il ne faiblira pas devant le problème de couverture assurantielle des gynécologues, chirurgiens et anesthésistes qui menace la pérennité de la profession » peut-on y lire.
Et d’ajouter : « les gynécologues du Syngof soutiennent sans réserve le droit à l’IVG. Il est malheureux de constater [que] dans notre démocratie (…) le seul moyen aujourd’hui de se faire entendre est de générer une fausse polémique sur les réseaux sociaux ». Ouf, nous voilà rassuré(e)s !