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<strong>Le droit à l’avortement n’est en effet pas un droit de l’homme comme les autres, c’est un droit des femmes !</strong></p>
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<em>Malgré le combat des jeunes progressistes en son sein, le Conseil de la Jeunesse vient de rendre un avis sur l’avortement dans lequel une partie de ses membre refuse à l’avortement le statut de « droit de l’homme ». La Fédération des centres de planning familial des FPS, Latitude Jeunes et la Mutualité Socialiste-Solidaris tiennent à rappeler que la dépénalisation partielle de l’avortement a ouvert un droit pour les femmes de décider librement de poursuivre ou non une grossesse non désirée. Cette liberté fondamentale leur appartient !</em></p>
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Le Conseil de la jeunesse nous avait déjà étonnés en mars dernier en refusant de signer la Charte de la Plateforme pour le droit à l’avortement sur le site <a href="http://www.abortionright.eu">www.abortionright.eu</a>. L’avis rendu ce lundi fait un pas de plus vers une vision tronquée de l’avortement et vers une conception restrictive de ses conditions d’accès .</p>
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En insistant sur la nécessité que « <em>les conditions formelles pour pratiquer une IVG soient scrupuleusement respectées </em>», le Conseil de la Jeunesse de la Communauté française (CJCF) insinue que ces conditions ne seraient actuellement pas respectées. En argumentant que « <em>l’IVG ne doit pas devenir un acte contraceptif</em> » et qu’il faut <em>« prévenir les avortements</em> », le CJCF suggère que les femmes auraient recours à l’avortement comme contraception. En alléguant que l’avortement «<em>ne peut être réduit à la disposition par la femme de son propre corps</em> » le CJCF entend refuser aux femmes le droit de disposer librement de leur corps.</p>
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Nous tenons à rappeler que :</p>
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La loi sur l’avortement est la seule loi belge qui bénéficie d’un contrôle et d’un suivi régulier (via la Commission d’évaluation de la loi) : les conditions d’accès sont donc régulièrement vérifiées et respectées</li>
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L’avortement reste une solution exceptionnelle, à un moment de leur vie, pour la majorité des femmes.</li>
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Ce sont les grossesses non désirées qu’il faut prévenir, pas les avortements.</li>
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<strong>Les femmes sont des êtres responsables, capables de décider librement ce qu’elles veulent faire de leur corps. Leur liberté n’est pas négociable.</strong></p>
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Au vu de l’incapacité du Conseil à adopter une position claire, Latitude Jeunes, soutenue par la Fédération des centres de planning familial des FPS et la Mutualité Socialiste-Solidaris, encourage l’idée d’une grande réflexion sur le fonctionnement du CJCF afin qu’y soit assurée la représentativité de la jeunesse francophone.</p>
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<u>Contacts presse</u> : Julia Laot, FCPF-FPS, 02-515-17-68, <a href="mailto:julia.laot@mutsoc.be">julia.laot@mutsoc.be</a>, Coline Maxence, Latitude Jeunes, 02-515-04-85, <a href="mailto:coline.maxence@mutsoc.be">coline.maxence@mutsoc.be</a></p>