Ce dimanche 31 mars se tiendra à Bruxelles (Place Poelaert à 14h30) la dixième édition de la « Marche pour la Vie ». Ses organisateurs entendent, comme chaque année, « promouvoir la défense de la vie de sa conception à sa mort naturelle », et donc manifester à l’encontre de l’avortement et de l’euthanasie.
« Cette année cependant, nous mettrons un accent plus particulier sur l’accueil de la vulnérabilité, précise Constance du Bus, porte-parole de l’événement. La vulnérabilité nous caractérise et nous rassemble tous mais, dans une société de la performance, on en a peur. Nous voulons la remettre en avant pour que nous réalisions qu’elle nous ouvre aux autres et nous appelle à la solidarité. Elle doit être une occasion de la fraternité. » À l’occasion de ce thème, le comité de la Marche pour la Vie organise une collecte de vêtements pour bébés et de matériel de petite enfance qui seront redistribués dans des maisons maternelles.
Au-delà de ce message sociétal que Constance du Bus espère être porté dimanche par 2000 personnes dans les rues de Bruxelles, le propos de la marche sera aussi politique. Si dans un premier temps les organisateurs souhaitent que des solutions alternatives à l’avortement et à l’euthanasie soient encouragées pour diminuer le nombre de ces actes, l’objectif des organisateurs de la Marche est de revenir, à terme, sur ces lois. « Nous sommes conscients que la ligne politique que nous privilégions est très exigeante et impose que l’on déploie de nombreuses mesures d’accueil et d’aides aux personnes. Cette ligne qui demande du courage et des investissements est pour nous celle d’une société du progrès qui s’engage pour donner vie aux plus faibles. »
Si au fil de ces dix ans la grande foule n’a pas toujours été au rendez-vous, Constance du Bus se réjouit du temps long dans lequel s’inscrit cette marche. « Nous pensons qu’il interpelle les médias et qu’il témoigne auprès de la société belge que notre engagement ne fait pas suite à une mode. »