<p>
UdeMNouvelles – Serge Larivée, professeur à l'École de psychoéducation de l'Université de Montréal, et ses collègues Carole Sénéchal et Geneviève Chénard, dans le cadre d'un article scientifique qui sera publié dans l'édition de mars de la revue <em>Studies in Religion/Sciences religieuses</em>, présentent une analyse des écrits publiés sur mère Teresa qui déboulonne le mythe d'altruisme et de générosité accolé au personnage. (…) sa curieuse gestion des faramineuses sommes d'argent qu'elle a reçues et un dogmatisme excessif notamment à l'égard de l'avortement, de la contraception et du divorce. (…) Malgré tous ces faits troublants, comment mère Teresa a-t-elle pu réussir à se construire une image de sainteté et de bonté infinie? Selon les trois universitaires, la rencontre à Londres en 1968 de Malcom Muggeridge de la BBC, un journaliste anti-avortement partageant les valeurs de l'aile droite catholique, est déterminante. Ce dernier décide de faire la promotion de la religieuse qui découvre alors l'efficacité des médias de masse. (…)<br />
au sujet des Bosniaques violées par des Serbes et désirant avorter, elle dira : « I feel the greatest destroyer of peace today is abortion, because it is a direct war, a direct killing – direct murder by the mother herself. » <a href="http://www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/theologie-religions/20130221-mere-teresa-tout-sauf-une-sainte.html#.Ubo0_IP48G9.facebook" target="_blank">Lire l'entièreté de l'article </a></p>