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L'avortement a fait irruption dans la campagne. Les militantes féministes en sont les premières surprises. «C’est bien la première fois que l’on parle d’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans une campagne présidentielle. D’habitude, c’est le cadet des soucis des candidats», assure Marie-Laure Brival de l’association des centres d’interruption de grossesse et de contraception (Ancic). Comment expliquer que ces candidats de gauche se soient emparés du sujet ? Réponse en cœur des militantes : «Marine Le Pen ! Avec ses propos alarmistes et provocants, elle a invité l’IVG dans la campagne.»<br />
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