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Le Quotidien – Jacques-Yves Henckes (ADR) et Mari-Josée Frank (CSV) seront finalement allés à contre-courant. Leurs convictions personnelles ont dépassé l'habituelle loyauté que les députés manifestent dans les débats à la Chambre. Pas de surprise pour le reste. Malgré les changements qui sont intervenus depuis, les partis ont campé sur les positions qu'ils ont adoptées après le dépôt du projet de loi en 2010. Un parti a dû endurer de lourdes critiques: le LSAP.<br />
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Le sujet est délicat et il était clair depuis des mois qu'il avait le potentiel d'enfoncer un coin entre les tendances présentes à la Chambre. Raison de plus, pour le rapporteur du projet, Lucien Weiler (CSV), d'appeler les députés à garder le calme et à rester dans les limites du respect, mieux, à «éviter la démagogie», tout comme Marthe Bigelbach-Fohrmann (LSAP) l'avait préconisé en 1978, à la tribune de la Chambre, quand les premières dispositions autorisant l'avortement dans certains cas avaient été débattues. «Ce débat ne doit pas se résoudre à monter un parti contre l'autre», a noté Lucien Weiler, hier, au même endroit, tout en rappelant les faits d'il y a 34 ans. Mais ses collègues n'ont pas complètement suivi son exhortation. <a href="http://www.lequotidien.lu/politique-et-societe/39933.html" target="_blank">Lire la suite</a></p>