<p>
Nous avons à nouveau assisté dernièrement à l’insatiable débat entre opposants et défenseurs vis-à-vis de la légalisation de l’avortement, et ce tout simplement <i>au nom de la vie</i> . Ce qui fait débat revient en effet à ceci : soit on protège la vie de l’enfant à venir, soit on protège la vie de la femme qui porte ce fœtus en elle. Face un tel dilemme – récurrent en matière de bioéthique – peut-on continuer à donne un sens unique au terme "vie" ? La vie d’enfants à naître n’a pas le même sens que la vie des femmes qui portent ces fœtus. La vie des premiers est sans voix et sans conscience – du moins communicable. Cette vie silencieuse, en gestation d’une parole, vit néanmoins pleinement son existence fœtale en symbiose organique avec le corps de la femme. De cette vie nous ne connaissons finalement que peu de choses, sous la forme de données biomédicales. Or les modèles scientifiques sont dépendants d’une autre vie, intellectuelle cette fois, posant des choix méthodologiques et expérimentaux ; une vie qui évolue dans un monde conceptuel possédant une certaine structure logique. <a href="http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/731341/le-droit-a-la-vie-quelle-vie.html" target="_blank">Lire la suite</a></p>