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L'avenir.net – Catherine Fonck veut que les enfants mort-nés avant le seuil de viabilité reçoivent un nom. Naguère, on les désignait « déchets hospitaliers ».<br />
« O<i>n ne demande pas la lune »</i>, insiste Catherine Fonck. <i>« On veut juste aider des parents à surmonter la perte d’un enfant, et à effectuer tout le cheminement d’un deuil périnatal . »</i> Mais la chef de groupe cdH à la Chambre sait qu’elle doit marcher sur des œufs. La « proposition de loi sur les enfants nés sans vie », qu’elle a déposée hier, reprend – et modifie – des textes antérieurs de Clotilde Nyssens, et surtout de Melchior Wathelet, dans sa fonction de secrétaire d’État à la Famille, tous deux également cdH, sous la précédente législature. Des textes qui ont échoué <i>« dans la dernière ligne droite »</i>, face à une réticence essentiellement socialiste. Car sont visés les enfants nés sans vie avant la limite des 180 jours. Et pour certains, ignorer le « seuil de viabilité » dans un texte légal risque d’entraîner, ensuite, la remise en cause de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse.<a href="http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120601_00165300" target="_blank"> Lire la suite</a></p>