11/03/2020
« En ce qui concerne les questions d’avortement non encore autorisé par la législation ivoirienne, la ministre ivoirienne de la femme, de la famille et de l’enfant a conclu que l’accent est plutôt mis sur la prévention et la sensibilisation des jeunes filles.
En Côte d’Ivoire, la lutte contre les avortements clandestins est menée par Action contre les grossesses non désirées et à risque (AGnDR), une coalition d’une vingtaine d’organisations de la société civile qui œuvre à la réduction de la mortalité maternelle.
L’article 14 du protocole de Mapouto, met à la charge des Etats parties l’obligation de donner accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles enceintes à la suite d’un inceste, d’un viol ou tout autre forme d’agression sexuelle ou lorsque la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger ou encore lorsqu’il y a risque pour la vie de la femme ou du fœtus . »
« Malgré ces engagements, la Côte d’Ivoire a l’une des lois les plus restrictives sur l’avortement avec l’article 366 qui stipule que «quiconque, par aliments, breuvages, médicaments, manœuvres, violence ou par tout autre moyen procure ou tente de procurer l’avortement d’une femme enceinte, qu’elle y ait consenti ou non est puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 150 000 FCFA à 1 500 000 FCFA (…) ». »
Article complet => https://news.abidjan.net/h/670261.html