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La controverse surréaliste à laquelle nous sommes confrontés depuis la sortie de notre rapport porte sur le fait de savoir si l’IVG constitue ou non un moment bénéfique dans la vie d’une femme. La réponse est bien sûr, de notre point de vue, négative. Les femmes en témoignent quotidiennement (pour peu qu’on leur laisse la possibilité de le dire) : l’IVG peut entraîner des conséquences psychiques difficiles à mesurer, c’est vrai, mais parfois dommageables. Une «doxa» s’est installée dans notre pays qui essaie de faire croire que l’IVG n’aurait aucune conséquence psychique sur les femmes, mêmes jeunes, qui doivent y recourir. L’objectif est idéologique : protéger le droit à l’IVG. Et nous le partageons, d’autant que ce droit est fragilisé.</p>
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Notre propos vise à faire appliquer la loi sur l’information à la sexualité dans les écoles pour que la pornographie ne demeure pas le seul éducateur de nos jeunes. Car elle les désinforme et les met en difficulté par rapport à leur sexualité naissante. Notre propos est d’améliorer la consultation médicale de contraception puisque 40% des jeunes femmes qui ont recours à l’IVG ont consulté un médecin auparavant. Notre propos est de rendre accessible de manière confidentielle et gratuite les meilleures contraceptions, les plus récentes et innovantes, en arrêtant de réserver à nos jeunes femmes celles d’il y a quarante ans parce que les moins chères. <a href="http://www.liberation.fr/societe/01012397506-la-meilleure-ivg-est-celle-qu-on-peut-eviter" target="_blank">Lire la suite</a></p>