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Le 24 mars, on manifestera pour le droit à l’avortement à Bruxelles. Faut-il encore se mobiliser sur ce thème ? « Plus que jamais ! »</p>
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La plate-forme « Abortion Right », qui regroupe 24 associations, bat le rappel des troupes. Il faut réagir. Le conservatisme gagne du terrain depuis 3 ans. D’où cette manifestation organisée dans une semaine, le 24 mars, place Poelaert devant le Palais de Justice de Bruxelles (14 h).</p>
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Julia Laot (Fédération des centres de planning familial des Femmes Prévoyantes Socialistes), pourquoi chercher à mobiliser autour du droit à l’avortement en Belgique, acquis depuis 22 ans chez nous ?</p>
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Parce que certains pensent justement que c’est un acquis et qu’on ne le remettra jamais en cause. Or, en Europe, dans le monde, de plus en plus de pays deviennent réticents par rapport à l’avortement. En Belgique, les opposants s’organisent. On assiste à nouveau à des manifestations devant des centres de planning familial. Ce qu’on n’avait pas vu depuis longtemps… On assiste à un regain de conservatisme. Il faut donc être vigilants par rapport aux droits acquis il y a plus de 20 ans.</p>
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Comment expliquer ce retour au conservatisme ?</p>
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La mouvance « anti » a toujours existé. Y compris en Belgique. Mais depuis 3 ans, on note que ces mouvements s’organisent davantage. La crise économique explique en partie ce retour au conservatisme. C’est toujours l’occasion d’un repli sur certaines valeurs traditionnelles. D’autant que les gens doutent davantage en période de crise. C’est un repli général et l’avortement en fait partie. <a href="http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120317_00132814" target="_blank">Lire la suite</a></p>